La recherche cosmologique et géologique grâce aux satellites

Le texte était le compte-rendu d'une conférence du CNES des années 1980 sur la recherche spatiale, assez intéressant car il permettait de mesurer le chemin parcouru depuis, ce qui était parfois soulevable dans le débat. Il consiste en fait en une liste assez exhaustive de tous les satellites d'observations et à quoi ils servent.
On retrouve de la télémétrie avec des satellites réflecteurs qui servent de "balises" (retrouvailles et analogie émouvante avec la télémétrie Terre-Lune), qui permettent de sonder la Terre par les variations de pesanteur qu'implique la trajectoire. Ensuite les satellites "frotteurs" dotés d'accéléromètres : une bille est maintenue dans la même position à l'intérieur du satellite grâce à des forces électrostatiques : un changement de référentiel (que je n'avais pas vu) nous donne la force d'entraînement s'exerçant sur le satellite. Et là plein de mesures possible : densité particulaire en haute altitude (frottement fluide), pression de radiation solaire et terrestre (exactement comme le TD de BM sur la pression de radiation, on calcule le flux de photons), on ressort la loi de Stefan pour trouver le flux surfacique en fonction de la température. Enfin satellite d'observation infra-rouge, pour sonder la température des mers et des continents, on ressort la loi de Wien, satellites d'observation des étoiles (un projet américain est évoqué, qui sera sans doute le futur Hubble)...
Un Ads qui n'était pas trop avare en données, mais souvent dures à expliciter. Néanmoins il était très ouvert à un apport de culture cosmologique et spatiale, ce que j'ai essayé d'exploiter.
Examinateur très sympa, seul bémol : il pensait que l'éllipcité d'une trajectoire et les ellipses en polaire étaient au programme (moi j'en étais sûr, mais j'espère qu'il y a pas un crash-test qui est passé à cause de ça)

Bonjour Alexandre,

Je te rassure, les ellipses en polaire sont bien hors programme

Bon courage pour la suite

Rémi BM